Étude de la Bible

2 Pierre 1 : 1-2

Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus -Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus -Christ: 2 que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !

Ces deux versets qui servent d’introduction à la deuxième lettre de Pierre peuvent nous porter à réfléchir très sérieusement sur notre relation avec Dieu en Jésus-Christ, le comportement que nous devons afficher face aux rudes épreuves de la vie, et l’attitude que nous devons adopter face à certains messages qui circulent dans le secteur concernant Dieu, ses principes, ses plans et ses méthodes.  Nous vous invitons à jeter les regards sur le texte à partir de six points de mire:

  1. Notre identité en Christ (1a, b)
  2. La position de Christ dans la relation (1c)
  3. La nature de cette relation (1c)
  4. Le fondement de la relation (1c)
  5. Notre attitude au sein de la relation (2a)
  6. Le moyen de la relation (2b)

Avant même d’essayer d’élaborer sur ces différents aspects, il faut tout d’abord comprendre que l’épitre a été écrite au temps de l’empereur Romain Néron et que les persécutions des chrétiens étaient à leur comble. Pierre avait ce message d’encouragement à faire passer: “La foi en Dieu par Jésus-Christ doit être inébranlable. On ne doit pas se laisser intimider par les adversaires de l’Évangile. Rien ni personne ne doit dissuader le chrétien de baisser le bras et d’abandonner la foi.” Dès le début de la lettre, Pierre donne le ton tant dans sa présentation que dans sa salutation.

Il faut aussi remarquer qu’en dépit des atrocités que devaient faire face les croyants en Jésus-Christ, Pierre n’était pas venu avec un message proclamant la délivrance des fidèles, la puissance incomparable de Dieu pour terrasser les ennemis, ou la nécessité de la foi en vue de la victoire sur les adversaires. Au contraire, il a écrit pour leur demander d’utiliser leur foi et le fruit qui en découle comme une perle à leurs cous (Chapitre 1), de se mettre en garde contre les faux docteurs (chapitre 2) et de rester affermis dans la foi pour la simple et bonne raison que le retour de Jésus-Christ est imminent (chapitre 3).

Ce texte me fait penser aux trois jeunes hébreux : Hanania, Mischaël et Azaria, plus largement connus sous les noms de Schadrac, Meschac et Abed-Nego. Devant le courroux du roi Nébuchadnetsar, ils ont répondu qu’ils n’allaient adorer le statut quand même Dieu choisirait de ne pas les délivrer. Il est vrai que Dieu avait choisi de les délivrer, mais leur foi ne se basait pas sur la délivrance que Dieu allait leur donner, mais sur le fait que c’est l’Éternel qui est Dieu. La pure et simple vérité est que Dieu opère de temps en temps des miracles pour rappeler aux hommes qu’Il est là; mais d’une manière générale, Il n’accomplit pas de miracle. Il n’avait pas empêché le martyr d’Étienne, le décapitement de Saint Paul et de Saint-Jacques et la crucifixion de Saint Pierre. Il n’avait pas empêché les leaders religieux juifs de mettre la main sur Jésus, de le maltraiter et de le crucifier. Au cas où on aurait oublié, Jésus était mort et enterré à l’âge de 33 ans malgré sa foi inébranlable, sa puissance, ses vertus et sa gloire.

Le message de Pierre est direct : Gardez la foi en fonction de notre identité en Christ, en fonction du rôle de Jésus-Christ dans la relation, en fonction de la nature de la relation, en fonction du fondement de la relation et en fonction du moyen que Dieu nous donne pour entrer et demeurer dans cette relation. Que Dieu nous donne l’attitude appropriée à croire en Lui en dépit des circonstances fâcheuses que nous aurons vécues dans ce monde présent.

Chers chrétiens, chers amis, encourageons-nous les uns les autres par ces paroles et non pas par des messages présomptueux, émotionnels et impertinents. La vraie foi en Dieu est une foi désintéressée, c’est-à-dire qui cherche Dieu pour la qualité de la relation que Dieu offre à ceux qui croient en Lui, et non pas pour des avantages physiques, financiers, et sociaux.

Toute gloire soit à Dieu ! Amen. À la prochaine,

 

Ton serviteur,

Jean LILITE